Courir les rues – Battre la campagne – Fendre les flots - Raymond Queneau
Raymond Queneau
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Courir les rues - Battre la campagne - Fendre les flots

Première parution en 1980
Préface de Claude Debon
Collection Poésie/Gallimard (no150)
Gallimard
Parution
«Oui, jusqu'au bout de sa vie, et avant ce dernier chef-d'œuvre que sera Morale élémentaire, Queneau est resté poète, dans cette étrange zone intermédiaire où le lyrisme et la satire font bon ménage. Une œuvre qui se mérite, car ses vertus de séduction trop évidentes cachent souvent sa profondeur. Une sensibilité qui rougirait de s'exhiber, un sens du comique qui sert d'exorcisme. Une modernité qui se paie le luxe d'utiliser encore le vieil alexandrin ou le sonnet prétendument disparu de la poésie moderne, un goût des mots inséparable d'une appréhension dramatique de l'existence et du monde. Questions multiples, légèrement posées, et si lourdes ! Qui a mieux que lui, dans la poésie française, illustré l'esthétique préconisée par Apollinaire en 1917, dans sa conférence sur "L'Esprit nouveau et les poètes" ? : "Il n'est pas besoin pour partir à la découverte de choisir à grand renfort de règles, même édictées par le goût, un fait classé comme sublime. On peut partir d'un fait quotidien : un mouchoir qui tombe peut être pour le poète le levier avec lequel il soulèvera tout un univers."»
Claude Debon.
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