Poisson soluble

Édition de Marguerite Bonnet avec la collaboration de Philippe Bernier. Préface de Julien Gracq
Collection Poésie/Gallimard (no300)
Gallimard
Parution
Poisson soluble, on l'a oublié, était préfacé, à l'origine, par le Manifeste du surréalisme ; Breton proposait à la fois l'exigence esthétique subversive et l'une de ses possibles réalisations. Témoignage du premier élan du surréalisme, Poisson soluble était déjà situé par Breton dans une perspective historique : «Les caractères communs à tous les textes de ce genre [...] ne s'opposent pas à une certaine évolution de la prose surréaliste dans le temps.» Gracq souligne bien l'originalité de ce que le Pape du surréalisme venait ainsi de réaliser : «Le poème redevient soluble dans la poésie, son orient fragile et changeant nous parle sans cesse d'une eau mère, d'un plasma poétique dont la pulsation l'irrigue et auquel continue de l'unir une vivante consanguinité. Le diamant mallarméen cède la place à la perle des mers.»
Autour du livre
Le surréalisme aux Éditions Gallimard