La face nord du cœur
L’association du réalisme cru de scènes apocalyptiques en Louisiane, de rituels vaudous des bayous et de souvenirs terrifiants de l’enfance basque d’Amaia constitue un mélange ensorcelant et d’une rare puissance romanesque.
« Dolores Redondo fait partie de ces auteurs de polars dont on attend le nouveau livre avec une impatience mêlée d’angoisse. Car la mort, chez elle, n’est pas un couperet qui tranche d’un coup net le fil qui vous relie à la vie, c’est quasi un personnage à part entière avec lequel il faut accepter de cohabiter le temps d’un roman, et même au-delà. [...] La face nord du cœur est un magnifique portrait de femme ou plutôt des magnifiques portraits de femmes tant Dolores Redondo aime à saisir tes forces et les fragilités de toutes celles qui ont marqué son enfance et peuplent aujourd’hui son imaginaire. »
Alexandra Schwartzbrod, Libération
« La nouvelle reine du polar ne vient pas du froid, mais du Pays basque !
Une vallée sombre des Pyrénées navarraises. Des habitants taiseux, tourmentés par une mythologie effrayante. Et une enquêtrice, enfant du pays à l’intuition hors normes. Révélée par sa trilogie du Baztán, l’autrice basque espagnole Dolores Redondo remonte dans le temps pour ce nouvel opus, remarquable. »
Michel Abescat, Télérama
« Le plus saisissant est la fresque que brosse Dolores Redondo, d’une modernité brutalement fracassée, une intrigue policière sans ordinateur ni laboratoire d’analyses, greffée sur un paysage d’apocalypse. Son écriture éminemment visuelle fait merveille dans La face nord du cœur. »
Macha Séry, Le Monde des Livres
« C’est une première dans l’histoire du Grand Prix des Lectrices : nos jurées ont couronné une Espagnole ! Dolores Redondo, déjà lauréate du prestigieux prix Planeta, a tout d’une très grande. […] L’autrice basque espagnole compose un thriller multiple, en forme de poupées russes, où chaque intrigue dissimule plusieurs mystères. Derrière les tempêtes, on découvre les contes vaudous qui hantent la Louisiane depuis des siècles, dont celui d'un Baron sanglant. La sorcellerie, sous toutes ses formes, dans toutes ses étrangetés, accapare son écriture. […] Fascinée par les œuvres classiques du film noir américain comme par les nouveaux criminels des séries surnaturelles, elle joue avec les règles du genre tout en échappant aux étiquettes. Au-delà de son imaginaire puissant, l'un des éléments les plus irrésistibles de son écriture reste son inspectrice, Amaia Salazar, dont le tempérament bravache pourrait autant être celui d'une pirate des Caraïbes que d'une commissaire british. »
Flavie Philipon, Elle
« Jusqu’au bout, Dolores Redondo joue, avec une belle efficacité romanesque, de l’ambiguïté entre réalité et légende, sciences criminelles et croyances millénaires. La face nord du cœur, c’est l’ombre tapie au fond de chaque être humain.
Ce quatrième épisode de la saga, remarquablement réussi, est ainsi au cœur des obsessions de l’autrice, la Mort et le Mal. »
Michel Abescat, France Inter
« Une nouvelle fois, la romancière fait montre de son talent de portraitiste et de son art du récit.
Un roman méandreux et captivant. »
Thierry Clermont, Le Figaro Littéraire