La Tête d'obsidienne
Gallimard
Parution
André Malraux regarde les traces que laisse un homme après sa disparition. Cet homme étant Picasso, ses traces sont en partie des œuvres ; en partie seulement car il y a le souvenir des rencontres.
Les conversations, les admirations et jusqu'aux manies du peintre sont revécues et auscultées par l'écrivain. Mais Malraux n'a pas l'habitude d'aller dans un pays sans en épouser les luttes : nous assistons ici de près au combat de l'artiste contre la vieillesse et contre la mort. Malraux profite ainsi du miroir que lui laisse un aîné pour se demander, avec la force incantatoire de l'angoisse, ce que sa propre création peut contre le néant. Rarement pareilles réflexions ont été aussi aiguës et aussi émouvantes.
Les conversations, les admirations et jusqu'aux manies du peintre sont revécues et auscultées par l'écrivain. Mais Malraux n'a pas l'habitude d'aller dans un pays sans en épouser les luttes : nous assistons ici de près au combat de l'artiste contre la vieillesse et contre la mort. Malraux profite ainsi du miroir que lui laisse un aîné pour se demander, avec la force incantatoire de l'angoisse, ce que sa propre création peut contre le néant. Rarement pareilles réflexions ont été aussi aiguës et aussi émouvantes.