Mike

Collection Sygne
Gallimard
Parution
« J'ai eu un ami, Mike, architecte américain, qui partageait son temps entre le Minnesota, le Nouveau-Mexique et de nombreux voyages avec sa femme, Gloria, rencontrée au jardin d'enfants quand ils avaient six ans. Ce qui nous unissait le plus étroitement, c'était notre pratique commune du dessin d'observation. Se mêler le plus possible à la vie alentour, carnet et crayon en main, et la représenter. Mike a fait, comme moi, au fil des années, des dizaines de milliers de dessins. Il est tombé malade, s'est battu un an et demi, puis s'est senti succomber. À quelques heures de sa mort, il a souhaité que nous nous livrions ensemble à une sorte de cérémonie.
J'ai pris un avion pour Minneapolis ».
E. G.

Comme toujours chez Emmanuel Guibert, l'amitié est au cœur de l'œuvre. Mais dans ce premier livre sans images, où le sens de l'observation, la précision de l'écriture et la pudeur des sentiments servent une vision généreuse de la nature humaine, l'auteur de bande dessinée révèle un talent d'écrivain.

« Première incursion d’Emmanuel Guibert en littérature, Mike frappe par l’émotion qui s’en dégage, par l’intelligence avec laquelle il évoque des amitiés […] et parle du dessin, “cette tentative herculéenne de rester conscient, de rester en vie”. »
Raphaëlle Leyris, Le Monde des Livres

« D’aucuns font de l’autofiction, Emmanuel Guibert fait de l’“alterfiction”, c’est à travers l’autre qu’il se livre. […] Mike n’est pas un tombeau, […] simplement la tentative émue de retenir la trace d’un homme malgré l’absence. L’absence, non pas la disparition. »
Sean J. Rose, Livres Hebdo

« “Même les gens qui n’existent plus depuis des lustres, je prétends continuer à les sauver.” Pour son entrée en littérature, Guibert persiste à immortaliser avec un respect infini. »
Amandine Schmitt, L’Obs

« Emmanuel Guibert poursuit sa thématique de prédilection, l’amitié, et montre à quel point il reste un passeur et un raconteur hors pair. »
Baz’art

« Une plume appliquée, inquiète et faussement désuète au service d’un témoignage, sans images cette fois, bouleversant. »
François-Jean Goudeau, Page des libraires

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