Traduire : théorèmes pour la traduction
Nouvelle édition
Gallimard
Parution
Dans le monde moderne, la traduction est partout. Nous sommes devenus de gros consommateurs de traductions : en littérature bien sûr ; dans l'enseignement, on le sait ; mais aussi, partout ailleurs, tout particulièrement dans les domaines scientifiques et techniques. Quant à la philosophie, aux sciences humaines et à la politique, elles renvoient à des traditions culturelles, voire nationales, qui demandent un grand effort de traduction et d'interprétation.
Mais dans ce monde en voie de «babélisation» accélérée, on oublie que la traduction n'est pas l'original, qu'elle est l'œuvre d'un traducteur. Or quel travail fait au juste ce dernier ? Sur les traductions toutes faites, sur les «belles infidèles», on a tout dit, ou presque. Dans ce livre, J.-R. Ladmiral réfléchit non plus seulement sur la réception des traductions, mais sur leur production.
Il s'attache à en faire la théorie, à partir de sa propre pratique de traducteur. Avec le réalisme d'un praticien qui ne cède pas au prestige de la contruction spéculative, il accepte de s'en tenir à une théorie «en miettes» ou plurielle, à des «théorèmes» pour la traduction qui conceptualisent pour effectivement traduire.
Mais dans ce monde en voie de «babélisation» accélérée, on oublie que la traduction n'est pas l'original, qu'elle est l'œuvre d'un traducteur. Or quel travail fait au juste ce dernier ? Sur les traductions toutes faites, sur les «belles infidèles», on a tout dit, ou presque. Dans ce livre, J.-R. Ladmiral réfléchit non plus seulement sur la réception des traductions, mais sur leur production.
Il s'attache à en faire la théorie, à partir de sa propre pratique de traducteur. Avec le réalisme d'un praticien qui ne cède pas au prestige de la contruction spéculative, il accepte de s'en tenir à une théorie «en miettes» ou plurielle, à des «théorèmes» pour la traduction qui conceptualisent pour effectivement traduire.