Désastres afghans
. Carnets de route, 1963-2014
Collection Témoins
Gallimard
Parution
Décembre 1979 : les troupes soviétiques entrent en Afghanistan, d’où elles ne se retireront qu’en 1989, au terme d’une décennie de guérilla. Septembre 1996 : les talibans prennent Kaboul et instaurent un régime islamique. Octobre 2001 : intervention américaine et internationale à la suite des attentats de septembre. Un état de guerre de plus de trente ans, avec son lot de destructions et de séquelles humaines et sociales.
Ethnologue au musée de l’Homme, Bernard Dupaigne arpente l’Afghanistan depuis plus de cinquante ans. Il a connu le pays avant l’occupation soviétique, pendant et après. Il a vu les talibans de près. Il a suivi la guerre des Américains et celle des Français. Et il a tenu des carnets de voyage. Il y raconte, au jour le jour, ses rencontres et les aventures, souvent cocasses, parfois dramatiques, qui lui sont arrivées.
Au-delà des anecdotes qui permettent de saisir sur le vif les réalités afghanes, ce témoignage exceptionnel apporte une terrible leçon. Des milliards de dollars déversés sur l’Afghanistan depuis des décennies, des immenses efforts consentis, il ne reste rien : ni industries ni ressources. L’agriculture n’a pas progressé. L’insécurité est partout, la corruption omniprésente, comme le commerce de l’opium. Les jeunes n’ont pas d’avenir et ne rêvent que de s’exiler.
Cette relation des multiples visages d’un désastre est aussi la chronique d’un échec de la «communauté internationale» que ses responsables de toute nature gagneraient à méditer.
Ethnologue au musée de l’Homme, Bernard Dupaigne arpente l’Afghanistan depuis plus de cinquante ans. Il a connu le pays avant l’occupation soviétique, pendant et après. Il a vu les talibans de près. Il a suivi la guerre des Américains et celle des Français. Et il a tenu des carnets de voyage. Il y raconte, au jour le jour, ses rencontres et les aventures, souvent cocasses, parfois dramatiques, qui lui sont arrivées.
Au-delà des anecdotes qui permettent de saisir sur le vif les réalités afghanes, ce témoignage exceptionnel apporte une terrible leçon. Des milliards de dollars déversés sur l’Afghanistan depuis des décennies, des immenses efforts consentis, il ne reste rien : ni industries ni ressources. L’agriculture n’a pas progressé. L’insécurité est partout, la corruption omniprésente, comme le commerce de l’opium. Les jeunes n’ont pas d’avenir et ne rêvent que de s’exiler.
Cette relation des multiples visages d’un désastre est aussi la chronique d’un échec de la «communauté internationale» que ses responsables de toute nature gagneraient à méditer.