Moi, Maïa Plissetskaïa
Trad. du russe par Lily Denis
Collection Témoins
Gallimard
Parution
La ballerine du siècle a écrit ses mémoires. Femme unique par sa nature et son histoire personnelle, artiste de génie, elle est aussi un véritable écrivain, élégant et précis, armé lorsqu'il le faut d'humour et d'ironie.
Elle a onze ans lorsque son père est arrêté et exécuté, mais déjà elle est à l'école du Bolchoï, déjà elle sait qu'elle sera ballerine et rien d'autre. Elle ne sait pas encore à quel point sa carrière sera éblouissante. Et pourtant...
Elle a plus de trente ans, elle a dansé pour tous les grands de ce monde, mais le K.G.B. ne lâche pas l'«enfant d'ennemi du peuple» qu'elle est, elle est «interdite de sortie d'U.R.S.S.», filée nuit et jour par les Services.
Indépendante et audacieuse, elle ne cesse pourtant de se battre pour sa dignité. Elle se bat et elle danse et, parlant de cela, elle nous initie avec ponctualité à ce que sont la vie quotidienne et le travail d'une ballerine, vus de l'intérieur.
Un peu plus tard, elle se battra pour faire admettre au répertoire ses propres chorégraphies, celles de Béjart, de Roland Petit. Cette fois, l'ennemi sera la censure.
Elle écrit : «Tout cela, je l'ai souffert. Toute ma génération a vécu ainsi. J'en suis l'enfant. Ni pire ni meilleure.»
«... Tout cela je l'ai souffert... » Une femme qui a fait pleurer de beauté des millions de spectateurs.
Lily Denis.
Elle a onze ans lorsque son père est arrêté et exécuté, mais déjà elle est à l'école du Bolchoï, déjà elle sait qu'elle sera ballerine et rien d'autre. Elle ne sait pas encore à quel point sa carrière sera éblouissante. Et pourtant...
Elle a plus de trente ans, elle a dansé pour tous les grands de ce monde, mais le K.G.B. ne lâche pas l'«enfant d'ennemi du peuple» qu'elle est, elle est «interdite de sortie d'U.R.S.S.», filée nuit et jour par les Services.
Indépendante et audacieuse, elle ne cesse pourtant de se battre pour sa dignité. Elle se bat et elle danse et, parlant de cela, elle nous initie avec ponctualité à ce que sont la vie quotidienne et le travail d'une ballerine, vus de l'intérieur.
Un peu plus tard, elle se battra pour faire admettre au répertoire ses propres chorégraphies, celles de Béjart, de Roland Petit. Cette fois, l'ennemi sera la censure.
Elle écrit : «Tout cela, je l'ai souffert. Toute ma génération a vécu ainsi. J'en suis l'enfant. Ni pire ni meilleure.»
«... Tout cela je l'ai souffert... » Une femme qui a fait pleurer de beauté des millions de spectateurs.
Lily Denis.