Moi, Rigoberta Menchú
. Une vie et une voix, la révolution au Guatemala
Trad. de l'espagnol (Guatemala) par Michèle Goldstein
Collection Témoins
Gallimard
Parution
Rigoberta Menchú appartient à l'une de ces nombreuses communautés indigènes soumises et refoulées depuis la conquête espagnole. Mais dans les années 80, l'émergence d'un réveil identitaire et revendicatif les conduira à se joindre aux mouvements de guérilla. La riposte de l'armée guatémaltèque est foudroyante ; elle déclenche une véritable campagne d'extermination.
Rigoberta Menchú raconte ici à Élisabeth Burgos, ethnologue et elle-même Latino-Américaine, d'abord les mœurs et les croyances de la communauté dans laquelle elle est née, au sein d'une famille nombreuse, puis la prise de conscience et l'engagement révolutionnaire de ses parents, ensuite son départ en exil au Mexique où elle a lutté pendant de nombreuses années pour le respect des droits de l'homme au Guatemala.
Il ne s'agit pas ici d'un document comme tant d'autres sur les luttes révolutionnaires du tiers-monde. Ce livre n'est pas un inventaire d'atrocités. Pour la première fois depuis la conquête espagnole, on entend la voix de l'autre Amérique latine, avec ses profondeurs lyriques et bibliques. Et l'extraordinaire personnalité de Rigoberta Menchú, fécondée par sa rencontre avec Élisabeth Burgos, sa générosité, son sens de la justice et le don de soi qui confine à la sainteté, font de ce livre aux accents franciscains un grand livre d'amour.
En 1992, Rigoberta Menchú a obtenu le prix Nobel de la paix.
Rigoberta Menchú raconte ici à Élisabeth Burgos, ethnologue et elle-même Latino-Américaine, d'abord les mœurs et les croyances de la communauté dans laquelle elle est née, au sein d'une famille nombreuse, puis la prise de conscience et l'engagement révolutionnaire de ses parents, ensuite son départ en exil au Mexique où elle a lutté pendant de nombreuses années pour le respect des droits de l'homme au Guatemala.
Il ne s'agit pas ici d'un document comme tant d'autres sur les luttes révolutionnaires du tiers-monde. Ce livre n'est pas un inventaire d'atrocités. Pour la première fois depuis la conquête espagnole, on entend la voix de l'autre Amérique latine, avec ses profondeurs lyriques et bibliques. Et l'extraordinaire personnalité de Rigoberta Menchú, fécondée par sa rencontre avec Élisabeth Burgos, sa générosité, son sens de la justice et le don de soi qui confine à la sainteté, font de ce livre aux accents franciscains un grand livre d'amour.
En 1992, Rigoberta Menchú a obtenu le prix Nobel de la paix.