Monsieur Bonhomme et les incendiaires

. Pièce didactique sans doctrine
Première parution en 1961
Trad. de l'allemand (Suisse) par Philippe Pilliod
Nouvelle édition en 1969
Gallimard
Parution
Les incendies criminels se multiplient dans la ville.
Monsieur B. - petit industriel enrichi par une lotion capillaire dont il a licencié l'inventeur - fulmine contre cette insécurité grandissante, mais il ne sait pas refuser d'héberger dans le grenier de sa villa un repris de justice, puis un second, qui bientôt y stockent des bidons d'essence, des détonateurs, des mèches... C'est à Monsieur B. lui-même qu'ils demandent finalement des allumettes, et il les leur fournit. Car sa peur de l'incendie est encore moins grande que sa peur d'avouer qu'il a peur, et sa mauvaise conscience plus forte que ses «bons» ou mauvais sentiments.
L'universalité de cette «parabole» sur la démocratie libérale face à la violence terroriste a valu à cette pièce un prodigieux succès : depuis sa création à la radio (1955) puis au théâtre (1958), elle a connu des centaines de mises en scène dans sa version originale et dans le monde entier.
Entre-temps, son «modèle» n'a fait que gagner encore en actualité et en efficacité.