« Erri de Luca est hanté par la Méditerranée transformée en cimetière. Les migrants, sa douleur... L’écrivain démonte pied à pied "les mensonges" de Matteo Salvini : non, l’Italie n’est pas "un pays d’invasion, mais plutôt d’évasion" – plus de cinq millions d’Italiens résident aujourd’hui officiellement à l’étranger. » Marie Chaudey, La Vie, 23-29 mai 2019
« Après Régis Debray et avant Pierre Bergounioux, c’est Erri De Luca qui, sollicité comme Européen fervent, affirme ici que "le remède obligatoire et immunitaire reste la lecture des livres du monde. Je leur dois d’être porteur de citoyennetés variées et de fraternité européenne". Puisse ce "tract" contribuer, grâce à ces "mises à feu", à nourrir sans relâche une "Europe ouverte et humaniste" ! » Politis, du 11 au 17 avril
« Avec Erri De Luca, jamais de convenu, bien entendu. Il nous offre l’image d’une Europe ouverte et humaniste, sa vision d’une communauté humaine au-delà des frontières. Et il insiste sur le rôle de la littérature contre le racisme et le nationalisme : "Le remède obligatoire et immunitaire reste la lecture des livres du monde". » Jean-Claude Vantroyen, Le Soir, 6 avril 2019
« [Erri De Luca] ne pouvait qu’être enfourché par la question migratoire. Il le rappelle dans son tract sur l’Europe : "Il s’agit de l’histoire majeure de ce siècle, pire que l’esclavage d’hier. Le corps humain est devenu la marchandise la plus rentable à transporter sur la Méditerranée." Et d’exhorter l’Europe, qui a empêché les guerres, à ne pas se verrouiller "dans son hospice de luxe". » Marianne Payot, L'Express, 3-9 avril 2019
« Dans cette fournaise sinistre, le cri d’Erri de Luca, Europe, mes mises à feu (Gallimard, "Tracts", 2019), reste un plaidoyer pour une Europe disparaissante, toujours vaillante dans l’imaginaire, mais hélas terriblement chahutée aujourd’hui. » Cynthia Fleury, L'Humanité, 22 mars 2019
« Engagé dans la lutte révolutionnaire dans les années 1970, ouvrier, alpiniste et spécialiste de la Bible, Erri De Luca publie Europe, mes mises à feu, dans la collection « Tracts » chez Gallimard. Un texte dans lequel l’écrivain de 68 ans évoque son idéal européen, menacé par les nationalismes. »
› Écoutez sur RFI l'enterview de Erri De Luca
Sébastien Jédor, RFI, 18 mars 2019
« Parce qu’il aime l’Europe des rues et des marchés, l’Europe "comme uneforêt de gens", l’auteur en appelle directement à notre sens des responsabilités et à notre vote de citoyens : ceux qui refusent l’asile aux migrants sont implacablement "ceux qui les noient". » M.C., La Vie, 14-20 mars 2019
« C’est avec la culture qu’on devrait pétrir les jeunes citoyens de cette merveilleuse "zone franche de la liberté d’expression" que demeure encore l’Europe. Car "le meilleur remède aux pathologies que sont le racisme et le nationalisme" reste selon [Erri De Luca] "la lecture des livres du monde" ». Florence Noiville, Le Monde des livres, 15 mars 2019