« Danièle Sallenave n’angélise pas les débordements, ni certaines ambiguïtés de ce mouvement social inédit. Mais elle refuse de répéter des erreurs vues lors de Mai-68, à savoir une séparation entre les élites politiques et la rue (ou les ronds-points).» Hubert Artus et Baptiste Liger, Lire, juin 2019
« L’académicienne s’insurge contre la violence de l’État, passe à sa moulinette précise le mépris et l’inculture des politiciens, des journalistes, des intellectuels, sans oublier de se remettre en cause, elle, qui pourtant, mouille sa chemise et se bat pour une éducation digne de ce nom. » Martine Laval, Sine mensuel, juin 2019
« C'est un tout petit livre, écrit d'une traite par Danièle Sallenave. Presque un coup de sang. [...] Loin d'être un simple plaidoyer, Jojo, le gilet jaune s'alimente d'analogies historiques (Mai 68, la Commune), de références (Gérard Noiriel, Simone Weil) et de phrases entendues au quotidien par son auteure. S'il n'apprend rien de nouveau sur la fracture sociale, et même culturelle, il porte un regard généreux et un réjouissant décentrage sur ce "retour du social". » Frédérique Roussel, Libération, 4-5 mai 2019
« Dans Jojo, le gilet jaune, l’académicienne exprime l’élan de solidarité qu’elle a éprouvé dès le début pour le mouvement. Et qui a perduré, malgré “l’inacceptable”, pour ce que la protestation a révélé de notre société. » Entretien avec Danièle Sallenave, propos recueillis parPhilippe Petit, Marianne, 26 avril-2 mai 2019
« Voir, écouter, sentir et discuter, avant de juger et de diffamer est aussi la leçon de Jojo le Gilet jaune. » Antoine Peillon, La Croix, 25 avril 2019
« Quand Macron a parlé de ''Jojo avec un gilet jaune", Danièle Sallenave, de l'Académie française, a entendu "affreux jojo". .. Elle en a fait un essai bref et percutant sur le mépris de classe. » Anne Grignon, L'Obs, 25 avril 2019
Une vision « revigorante parce que, le phénomène décrit avec les mots de l’écrivain, du penseur, du citoyen, on peut sans doute commencer à échafauder de possibles solutions. Qui, on le sait, seront longues et malaisées à mettre en place, parce qu’elles nécessitent une révolution des esprits. » Jean-Claude Vantroyen, Le Soir, 13 avril 2019