L'Homme désincarné

. Du corps charnel au corps fabriqué
Collection Tracts (no7)
Gallimard
Parution
«Notre corps charnel nous est propre, mais il ne nous appartient pas comme un bien, autrement dit une propriété aliénable, que l’on peut donner ou vendre, comme un vélo ou une maison. La confusion fatale entre les deux est délibérément entretenue par l’idéologie ultralibérale qui veut nous persuader que, puisque notre corps "nous appartient", nous sommes libres de l’aliéner. Admirons le paradoxe.
Sylviane Agacinski.

L’homme moderne veut dominer la nature, changer sa nature, et s’affranchir de la chair, de la mort et de la génération sexuée. Grâce à la puissance scientifique et technique, certains rêvent de changer de corps et de produire leur descendance en laboratoire. L’homme futur sera-t-il sexuellement indifférencié? Naîtra-t-il sans père ni mère? Aux dépens de qui?
À la veille du débat au Parlement, et alors que la «bioéthique» semble perdre tout repère, ce Tract nous alerte sur les dangers d’un ultralibéralisme dont le modèle, en ce domaine, est la Californie.

« Sylviane Agacinski invite, dans L’Homme désincarné, à prendre garde aux ravages de la marchandisation du corps humain. Entretien. » Propos recueillis par Gérald Papy, Le Vif-L'Express, 10 au 16 octobre 2019.

« Sous couvert de nouveaux droits et d’une quête éperdue d’égalité, peut naître, selon Sylviane Agacinski, une nouvelle forme d’oppression, fruit du mariage fructueux entre la technique et le marché. Elle s’en prend à la société libérale, au productivisme généralisé, où tout devient achetable, même le corps. » Pascale Tournier, La Vie, du 19 au 25 septembre 2019.

« Dans un court texte intitulé L’Homme désincarné, la philosophe française évoque les conséquences des évolutions législatives qui attendent son pays, alors que l’idéologie "ultralibérale" encourage à commercialiser jusqu’à nos propres corps. » Bosco d'Otreppe, La Libre Belgique, 24 septembre 2019.

Sylviane Agacinski « développe, en un essai court et percutant, les questions éthiques et politiques posées plus généralement par les techniques de reproduction. Plus qu’anthropologiques, les arguments de la philosophe reposent sur une défiance vis-à-vis de la constitution d’un marché international de la procréation. » Loup Besmond de Senneville, La Croix, 16 juillet 2019

« Si Agnès Buzyn, la ministre de la Santé, a déclaré à maintes reprises que l'extension de la PMA "ne mettait pas en tension nos valeurs éthiques", Sylviane Agacinski, elle, voit les choses d'un autre œil. La féministe regrette notamment que tout soit désormais justifié au nom "des intérêts individuels et des demandes sociétales" que le droit est sommé de ne pas entraver. » Entretien, propos recueillis par Valentine Arama, Le Point, 27 juillet 2019

PMA-GPA : « C’est justement pour rappeler que cela ne va pas de soi que la philosophe Sylviane Agacinski a fourni un argumentaire aussi concis que limpide, publié sous le beau titre L’Homme désincarné. » « Un argumentaire limpide et nuancé dans un débat public souvent caricatural et approximatif. » Eugénie Bastié, Le Figaro, 23 et 29 juillet 2019

« L'Homme désincarné de Sylviane Agacinski [...] alerte notamment sur les dangers que présente la volonté de produire sa descendance en laboratoire, au nom d'un ultralibéralisme sans foi ni loi. À l'heure de débats autour de la PMA et de la GPA, et alors que la bioéthique semble perdre tout repère, le sujet interpelle. » Delphine Peras, L'Express, 9 juillet 2019.

« L’homme moderne veut dominer la nature et changer sa nature. S’affranchir de la chair et surmonter son état de "mammifère sous-développé". D’aucun(e)s rêvent même, progrès scientifiques aidants, de produire leur descendance en laboratoire... Tout cela inquiète la philosophe française Sylviane Agacinski qui, depuis de nombreuses années, travaille sur les questions de genre et la bioéthique. Dans L’Homme désincarné [...], elle nous invite à réfléchir sur ce qu’elle tient pour une dérive de l’ultra-libéralisme. Entretien. » Propos recueillis par William Bourton, Le Soir, 9 juillet 2019.

« L’Homme désincarné de la philosophe Sylviane Agacinski traite de la gestation pour autrui. Rappelant les principes fondamentaux de la Déclaration des droits de l’homme de 1789 – "un homme ne peut se vendre ni être vendu" –, elle alerte ; "La personne est devenue de plus en plus fragile. L’effondrement de l’éthique et l’extension de l’idéologie ultralibérale y sont pour quelque chose." » Claude Combet, Livre Hebdo, 5 juillet 2019

« "La biomédecine est mise au service de la production et des marchés qu'elle génère". La philosophe Sylviane Agacinski publie dans la petite collection Tracts de Gallimard un texte intitulé L’Homme désincarné. Une réflexion sur la production d’enfants en laboratoire ». Entretien, propos recueillis par Natacha Polony, Marianne, 28 juin-4 juillet 2019.

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