Modestes propositions aux grévistes..
. pour en finir avec ceux qui nous empêchent de vivre en escroquant le bien public
Au catalogue de l'éditeur depuis 2005
Parution
«Des grèves récentes ont mis en évidence, dans de larges couches de la population, un sentiment croissant de malaise. Le cynisme, l’incompétence, les malversations de gouvernements inféodés à des sociétés multinationales prédatrices, qui ruinent la planète au nom du profit, suscitent une indignation, voire une colère le plus souvent inopérante. L’opposition à la tyrannie du discours économique souffre principalement d’une absence de projet de société.
On a sous-estimé jusqu’à présent le rôle que joue, dans la mutation des mentalités et des conditions de vie, l’émergence d’un capitalisme fondé sur les énergies naturelles renouvelables, hostile au capitalisme financier dominant, dont l’immobilisme évoque la forme figée de l’économie agraire à la veille de la Révolution française, qui allait l’abolir.
Le principe de gratuité, que le recours aux énergies renouvelables introduit dans le système du profit, permet désormais à chacun de s’en revendiquer pour opposer partout la vie aux directives qui la transforment en valeur marchande. Nous pensons qu’un nouveau style de grève, fondé sur la gratuité des transports, des communications, des soins, de l’enseignement, de l’énergie est de nature à nous doter d’une arme légale, capable de venir à bout de l’escroquerie universelle qui ravale les biens terrestres et les êtres humains à l’état de marchandises.»
Raoul Vaneigem.
On a sous-estimé jusqu’à présent le rôle que joue, dans la mutation des mentalités et des conditions de vie, l’émergence d’un capitalisme fondé sur les énergies naturelles renouvelables, hostile au capitalisme financier dominant, dont l’immobilisme évoque la forme figée de l’économie agraire à la veille de la Révolution française, qui allait l’abolir.
Le principe de gratuité, que le recours aux énergies renouvelables introduit dans le système du profit, permet désormais à chacun de s’en revendiquer pour opposer partout la vie aux directives qui la transforment en valeur marchande. Nous pensons qu’un nouveau style de grève, fondé sur la gratuité des transports, des communications, des soins, de l’enseignement, de l’énergie est de nature à nous doter d’une arme légale, capable de venir à bout de l’escroquerie universelle qui ravale les biens terrestres et les êtres humains à l’état de marchandises.»
Raoul Vaneigem.