Danse de la vie brève
Parution
«Je regarde ce clochard étalé au centre de la pièce. Son sommeil lui donne un air de bâton. J'ai l'impression qu'il se changerait en poussière si je le fixais trop longtemps. Le soleil et la terreur ont dû le momifier. Tout son être pue à des kilomètres à la ronde ou peut-être est-ce l'odeur même des kilomètres quand on les prend de face. L'odeur de la fuite, l'odeur de l'épuisement. Le peu qu'il m'a raconté de son histoire ressemble à un jeu de cache-cache avec le vent.»
C'est à travers son journal intime que nous découvrons Melitza, une jeune Mexicaine de vingt-trois ans. Trois carnets posthumes datant de 2006 – retrouvés et commentés par son père – retracent sa cavale avec Evo, un «bel indigent» au charme énigmatique. Ensemble, ils partageront tout : expérience hallucinogène, barbarie policière, amour fou et insurrection populaire. Dans ce premier roman, qui doit autant au goût de l'aventure qu'à une écriture aux images décalées, chaque événement, du plus sensuel au plus tragique, possède son pas de danse.
C'est à travers son journal intime que nous découvrons Melitza, une jeune Mexicaine de vingt-trois ans. Trois carnets posthumes datant de 2006 – retrouvés et commentés par son père – retracent sa cavale avec Evo, un «bel indigent» au charme énigmatique. Ensemble, ils partageront tout : expérience hallucinogène, barbarie policière, amour fou et insurrection populaire. Dans ce premier roman, qui doit autant au goût de l'aventure qu'à une écriture aux images décalées, chaque événement, du plus sensuel au plus tragique, possède son pas de danse.