Henry de Montherlant
de l'Académie française
Grand prix de la Société des Auteurs et Compositeurs dramatiques
(1969) Né le 21 avril 1896 à Paris, Henry de Montherlant était fils unique. Dès l'âge de neuf ans, il se découvrit une passion pour la littérature avec le roman de Sienkiewicz, Quo vadis? Il serait écrivain et rien d'autre... Élève au collège Sainte-Croix de Neuilly, son amitié exaltée pour l'un de ses camarades lui valut d'être renvoyé. De cette passion d'adolescent naquirent La Ville dont le prince est un enfant et Les Garçons. Après la mort de sa mère, il s'engagea et fut gravement blessé en 1918.
Sa carrière littéraire débuta en 1920 avec la publication, à compte d'auteur, de La Relève du matin, refusé par onze éditeurs. Il obtint un succès d'estime qui lui valut d'être reconnu par Grasset qui publia Le Songe en 1922. À la mort de sa grand-mère, son héritage et ses droits d'auteur le laissèrent libre de vivre de ses rentes. Il voyagea plusieurs années autour de la Méditerranée – Espagne, Italie, Afrique du Nord. De retour en France, il s'attela à la rédaction des Célibataires qui reçut le Grand Prix de l'Académie française en 1934. Il collabora à différents journaux d'opinions diverses.
En 1940, il fut envoyé sur le front comme correspondant de guerre, mais s'installa rapidement dans le Midi, puis revint à Paris. Il commença alors à écrire pour le théâtre : La Reine morte (1942), Fils de personne (1943), Le Maître de Santiago (1947), Port-Royal (1954), Don Juan (1958), Le Cardinal d'Espagne (1960) et La Ville dont le prince est un enfant (1967)... Élu en 1960 à l'Académie française, il continua à publier des pièces de théâtre et des romans, dont Les Garçons en 1969.
Henry de Montherlant n'a jamais refait le même roman : tantôt barrésien, tantôt balzacien, ennemi des femmes ou ami des garçons, il coule une personnalité encombrante dans un style classique. Le théâtre donne à son talent la tension la plus grande, et rien ne lui fait peur : Port-Royal est une gageure. Le culte du moi aboutit, dans les dernières œuvres, lorsque les plaisirs se sont enfuis, à une élégance désespérée, celle de Sénèque, Romain d'Espagne comme lui.
Malade, à demi aveugle, Henry de Montherlant s'est donné la mort le 21 septembre 1972.
Sa carrière littéraire débuta en 1920 avec la publication, à compte d'auteur, de La Relève du matin, refusé par onze éditeurs. Il obtint un succès d'estime qui lui valut d'être reconnu par Grasset qui publia Le Songe en 1922. À la mort de sa grand-mère, son héritage et ses droits d'auteur le laissèrent libre de vivre de ses rentes. Il voyagea plusieurs années autour de la Méditerranée – Espagne, Italie, Afrique du Nord. De retour en France, il s'attela à la rédaction des Célibataires qui reçut le Grand Prix de l'Académie française en 1934. Il collabora à différents journaux d'opinions diverses.
En 1940, il fut envoyé sur le front comme correspondant de guerre, mais s'installa rapidement dans le Midi, puis revint à Paris. Il commença alors à écrire pour le théâtre : La Reine morte (1942), Fils de personne (1943), Le Maître de Santiago (1947), Port-Royal (1954), Don Juan (1958), Le Cardinal d'Espagne (1960) et La Ville dont le prince est un enfant (1967)... Élu en 1960 à l'Académie française, il continua à publier des pièces de théâtre et des romans, dont Les Garçons en 1969.
Henry de Montherlant n'a jamais refait le même roman : tantôt barrésien, tantôt balzacien, ennemi des femmes ou ami des garçons, il coule une personnalité encombrante dans un style classique. Le théâtre donne à son talent la tension la plus grande, et rien ne lui fait peur : Port-Royal est une gageure. Le culte du moi aboutit, dans les dernières œuvres, lorsque les plaisirs se sont enfuis, à une élégance désespérée, celle de Sénèque, Romain d'Espagne comme lui.
Malade, à demi aveugle, Henry de Montherlant s'est donné la mort le 21 septembre 1972.