« Caroline de Mulder continue de traduire la rage sous toutes ses formes - autodestruction, dégradation, marginalité -, en choisissant à chaque fois une langue différente et toujours inventive, qui trouve son sommet avec ce roman noir brutal et tragique. »
Christine Ferniot, Télérama
« Caroline de Mulder peint avant tout en poète, usant, sans ambition naturaliste ou sociologique, du parler et du lexique adolescent contemporain, un matériau moins là pour offrir au texte une couleur locale que pour le faire crépiter et soubresauter, ivre d’une incessante frénésie électrique. Une langue rappée, écharpée, au service d'un récit halluciné, meurtri et zigzagant qui vaut avant tout pour son enchaînement de portraits féminins.
Manger Bambi confirme Caroline De Mulder parmi les plus véhémentes plumes noires contemporaines. »
François Angelier, Le Monde des Livres
« Manger Bambi est un roman antisocial : pas de pathos, pas de sociologie, pas de larmichettes. Si Bambi et ses copines sont le produit d'une société qui les méprise et les brutalise, Caroline De Mulder refuse à toute force d'en faire des victimes. Ce petit exploit, elle l'accomplit grâce à une langue coup de poing, ultra-contemporaine, noire comme le goudron et dure comme du béton. »
Clémentine Goldszal, Elle