La Nouvelle Revue Française
Après un « faux départ » en novembre 1908 sous la direction d’Eugène Montfort, le premier « vrai » numéro de La Nouvelle Revue française paraît en février 1909.
La création de La NRF, « revue mensuelle de littérature et de critique », est due à un groupe de six écrivains dont André Gide est, depuis le tournant du siècle, le chef de file. Elle connaîtra une audience exceptionnelle, renouvelant dans des sommaires équilibrés, tour à tour composés par Gide et le cercle des fondateurs, puis par Jacques Rivière et Jean Paulhan, les perspectives du roman, du théâtre, de la critique et de la poésie contemporains. Toutes les grandes tendances et voix de l’entre-deux-guerres y seront représentées, «sans prévention d’école ni de parti». De la revue naîtront en 1911 les Éditions de la NRF, placées sous la responsabilité de Gaston Gallimard, et dont Paul Claudel, André Gide et Saint-John Perse seront les premiers auteurs. Après la période douloureuse de l’Occupation où, de 1940 à 1943, la direction officielle de la revue sera laissée à Drieu la Rochelle afin de sauvegarder les Éditions du joug allemand, La NRF renaîtra en 1953, sous la double direction de Jean Paulhan et de Marcel Arland. La revue continuera à arpenter les terres littéraires sous la vigilance de Georges Lambrichs, de Jacques Réda, de Michel Braudeau, de Philippe Forest avec Stéphane Audeguy, de Michel Crépu, de Maud Simonnot et d’Olivia Gesbert.
Si la diffusion de la revue n’est plus comparable à celle que pouvait avoir ce type de publications à l’époque de leur plus forte audience, elle n’en reste pas moins, au sein d’un dispositif éditorial élargi, un support offert à la créativité littéraire et, surtout, l’un des rares lieux où peut s’exprimer une critique libre, ample et profonde sur la littérature en train de se faire, en France comme à l’étranger.
La création de La NRF, « revue mensuelle de littérature et de critique », est due à un groupe de six écrivains dont André Gide est, depuis le tournant du siècle, le chef de file. Elle connaîtra une audience exceptionnelle, renouvelant dans des sommaires équilibrés, tour à tour composés par Gide et le cercle des fondateurs, puis par Jacques Rivière et Jean Paulhan, les perspectives du roman, du théâtre, de la critique et de la poésie contemporains. Toutes les grandes tendances et voix de l’entre-deux-guerres y seront représentées, «sans prévention d’école ni de parti». De la revue naîtront en 1911 les Éditions de la NRF, placées sous la responsabilité de Gaston Gallimard, et dont Paul Claudel, André Gide et Saint-John Perse seront les premiers auteurs. Après la période douloureuse de l’Occupation où, de 1940 à 1943, la direction officielle de la revue sera laissée à Drieu la Rochelle afin de sauvegarder les Éditions du joug allemand, La NRF renaîtra en 1953, sous la double direction de Jean Paulhan et de Marcel Arland. La revue continuera à arpenter les terres littéraires sous la vigilance de Georges Lambrichs, de Jacques Réda, de Michel Braudeau, de Philippe Forest avec Stéphane Audeguy, de Michel Crépu, de Maud Simonnot et d’Olivia Gesbert.
Si la diffusion de la revue n’est plus comparable à celle que pouvait avoir ce type de publications à l’époque de leur plus forte audience, elle n’en reste pas moins, au sein d’un dispositif éditorial élargi, un support offert à la créativité littéraire et, surtout, l’un des rares lieux où peut s’exprimer une critique libre, ample et profonde sur la littérature en train de se faire, en France comme à l’étranger.
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De 1977 à 1987
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⋅ Marcel Arland
De 1953 à 1968
⋅ Jean Paulhan
De 1953 à 1968
⋅ Marcel Arland