Fugitive parce que reine

Collection Blanche
Gallimard
Parution
«Maman était une force de la nature et elle avait une patience très limitée pour les jérémiades de gamines douillettes. Nos plaies, elle les désinfectait à l’alcool à 90 °, le Mercurochrome apparemment était pour les enfants gâtés. Et puis il y avait l’éther, dans ce flacon d’un bleu céruléen comme la sphère vespérale. Cette couleur était la sienne, cette profondeur du bleu sombre où se perd le coup de poing lancé contre Dieu.»

Ce premier roman raconte l’amour inconditionnel liant une mère à ses filles, malgré ses fêlures et sa défaillance. Mais l’écriture poétique et sulfureuse de Violaine Huisman porte aussi la voix déchirante d’une femme, une femme avant tout, qui n’a jamais cessé d’affirmer son droit à une vie rêvée, à la liberté.

«A cette mère cherchant constamment sa place, Violaine Huisman offre la force de sa langue et ce roman au titre proustien. Digne et déchirant, ce texte est un tombeau superbe pour garder auprès de soi celle qui passa sa vie à fuir»
Raphaëlle Leyris, Le Monde

«Ce premier roman étincelant conjugue l’amour d’une fille pour sa mère sur le mode inconditionnel.»
Olivia de Lamberterie, Elle

«Lisez Fugitive parce que reine. Eblouissant.»
Antoine de Caunes, France Inter

« La trajectoire bousculée d’une vie, celle d’une mère imprévisible et tant aimée. Impressionnant. »
Gilles Chenaille, Marie Claire

«Violaine Huisman place le récit de son enfance chaotique sous l’égide de la passion amoureuse, celle de ses parents, et de la littérature, ce qui ne paraît nullement prétentieux tant sa plume est vive et acérée, riche et puissante.»
Corinne Renou-Nativel, La Croix

«L’amour de deux sœurs pour une mère fantasque, insaisissable… Un récit allègre et attachant.»
Fabienne Pascaud, Télérama

«Violaine Huisman écrit comme on nage une brasse puissante, en ajoutant à l’exceptionnel de son témoignage l’art de la longue phrase limpide et du mot juste.»
Anne Crignon, Le Nouvel Obs

«La prose de Violaine Huisman éclate d’une fore littéraire qui pare de roses blanches la femme de sa vie.»
Valérie Marin La Meslée, Le Point

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